Mercredi 13 novembre, le SAGE des 6 Vallées a accueilli lors d’un évènement public, la caravane des paysages à l’espace Malta Villa de Motteville.
Depuis 2015, l’École nationale supérieure de paysage (ENSP) et l’Agence d’urbanisme Le Havre – Estuaire de la Seine (AURH) œuvrent ensemble à l’animation du Réseau paysage et à la transmission de la connaissance des paysages séquaniens et de leur évolution dans le cadre du Contrat de plan interrégional État-Régions (CPIER) Vallée de la Seine signé par l’Etat, la Région Normandie et la Région Île-de-France en 2015.
Conçue par l’ENSP et l’AURH, la Caravane des paysages itinère entre Paris à Cherbourg depuis 2021 au gré des structures qui la mobilisent. Elle est un outil de sensibilisation, de valorisation des territoires et de leurs acteurs en mettant la discipline transversale du paysage au cœur des réflexions liées au changement climatique (gestion de l’eau, réversibilité des aménagements, etc.) Chaque escale est l’occasion de mieux connaître l’histoire d’un territoire, de comprendre la notion de démarche paysagère et de se projeter collectivement dans le futur.
L’après-midi a débuté par une introduction de Sylvain GARAND, président de la Commission Locale de l’Eau du SAGE avant d’engager les participant dans« L’Odyssée Séquanienne », une conférence retraçant l’évolution des paysages de la vallée de la Seine du Carbonifère à nos jours animée par Caroline MOTTA et Léa SALARD (ENSP) et Joséphine BILLEY (AURH). A retenir : l’heure de l’AMénagement est révolue place au MEnagement ! (dixit Charles Altorffer de l’Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine)
Puis, Frédéric GRESSELIN, chargé de mission développement des connaissances sur le changement climatique à la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement Normandie a exposé les grands enjeux climatiques et incertitudes liés à l’eau sur le territoire.
Des ateliers de prospective ont ensuite eu lieu afin d’échanger sur les solutions permettant de mieux vivre avec l’eau tout en la préservant.
Patrick MOQUAY, directeur du Laboratoire de recherche en projet de paysage (ENSP) a explicité la nécessité d’une approche transversale croisant les regards de différents acteurs pour penser les paysages de demain.
Fanny LECHEVALLIER-OLIVIER, chargée de projet Politique territoriale à l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN) a clôturé l’après-midi en rappelant le rôle de l’accompagnement de l’AESN et des actions et ambitions à venir.